
Le blog des amateurs de pâtisserie. Des centaines de gâteaux testés, des interviews de chefs pâtissiers, des benchmarks effectués par un jury de lecteurs, et la carte interactive des meilleures pâtisseries de Paris.
vendredi 20 mai 2011
Les Merveilleux de Fred sont-ils merveilleux ?
Les "têtes à choco" ne m'ont jamais tellement attirée : l'association meringue-crème fouettée m'avait toujours paru terriblement lourdingue. Et puis, les Merveilleux de Fred sont arrivés il y a quelques mois dans mon quartier, et je me suis dit que c'était un appel du pied.

mardi 17 mai 2011
Les Meilleurs Ouvriers de France Pâtissiers 2011: la finale
16 mai 2011. Thierry Bamas, Yann Brys et Guillaume Mabilleau font désormais partie des happy few.
Ils ravissent nos papilles, font rayonner la France tous les jours, inspirent la nouvelle génération, conseillent les plus belles boîtes agro-alimentaires. Ce sont, for sure, les Meilleurs Ouvriers de France en Pâtisserie.
Bon, j’essaie de ne pas me jeter tout de suite sur le buffet (Stohrer) et ses mini-tartelettes aux fraises des bois, et tente d’approcher les lauréats et leurs pièces pour en savoir plus :
Guillaume Mabilleau
Guillaume Mabilleau, c’est un peu le jeune surdoué de la promo. Il décroche en effet le titre de MOF à 27 ans à peine, se présentant pour la première fois à ce concours.
Ayant découvert la pâtisserie à 14 ans, sans influence familiale particulière (c’est tout à son honneur), Guillaume est notamment passé par le Meurice et le Crillon. En revanche, pas moyen, à moins d’être un pro, de goûter aux créations de Guillaume: en effet, celui-ci travaille comme formateur à l’école Bellouet Conseil.
Yann Brys
Le CV prestigieux de Yann Brys, chef pâtissier de la maison Dalloyau, pourrait faire tourner la tête à plus d’un.
Yann Brys et Pascal Niau. « C’est Pascal Niau qui m’a donné envie de participer au concours du Meilleur Ouvrier de France. J’ai beaucoup appris auprès de lui »
Yann Brys a débuté sa carrière dans des palaces sur la Côte d’Azur et chez Philippe Urraca (MOF 94). Monté à Paris, il travaille notamment chez Fauchon, au Bristol, au Concorde Lafayette, puis chez Dalloyau où il a vite été repéré par Pascal Niau.
Il a choisi comme sujet pour son oeuvre « les jardins à la française ». « Après une phase de réflexion, j’ai défini la structure de la pièce, effectué une maquette, étudié la faisabilité technique… » Une vraie mission de conseil en strat.
Son gâteau préféré : la tarte au citron de sa maman - c’est elle qui lui a transmis sa passion pour la pâtisserie.
Thierry Bamas
La pugnacité incarnée. C’est la 3ème fois que Thierry Bamas se présente au concours de MOF, et 12 ans qu’il prépare cette épreuve !!
Thierry Bamas possède une boutique à Anglet (64), qu’il a bien fallu gérer en parallèle du concours (« entre les fêtes de Noël et de Pâques à préparer, ç’a été un vrai challenge de tout concilier… » explique-t-il)
Thierry Bamas a choisi comme thème le personnage historique Antonin Carême, qui a fait de la pâtisserie un art.
Voici un aperçu des autres réalisations (pas facile de jouer des coudes au milieu de la foule et des journalistes).
Malheureusement, je ne peux rendre à César ce qui est à César, car les noms des candidats ne sont pas bien visibles sur les pièces (souvent 1m x 1m x 1m de dimension)
Stephane Leroux, président du jury dédié à l'aspect visuel explique : « Nos principaux critères de notation ont été la maturité artistique, la netteté et la technique »




Les people de la pâtisserie et ce qu’ils pensent du concours
Christophe Felder, un autre MOF, et Gilles Marchal (« être MOF permet de rencontrer des gens exceptionnels et de voyager. Il est impératif de continuer à innover, d’apporter de la nouveauté, comme nous le faisons par exemple avec le Club des Sucrés »)
Jean-Paul Hévin (membre du jury) « pour être MOF, il faut être curieux et à l’écoute, et se remettre sans cesse en question, faire des essais permanents »
Pascal Caffet, fort bien entouré (« être MOF demande beaucoup de sacrifices et de persévérance. Personnellement, cette année, je m’attendais à des œuvres plus contemporaines, moins classiques »)
Petit rattrapage sur le diplôme de MOF :
Le concours de MOF n’est en fait pas un concours, c’est plutôt un examen : le nombre de lauréats n’est pas fixé à l’avance. D’ailleurs, le cru 2011 a été relativement maigre (3 diplômés seulement).
Nombre de candidats : 39 participants, dont 11 finalistes
Durée de la finale : 3 journées
Le thème de cette année (aussi flou qu’un sujet de philo) : « la pâtisserie française, patrimoine mondial de l’humanité »
Spirit :
- « Le MOF incarne l’excellence à la française mais aussi les valeurs de générosité … et d’humilité. Car il a un devoir de ne pas décevoir » explique Philippe Urraca, l’organisateur et MOF 94, à Raids Pâtisseries.
- Les candidats se préparent comme des sportifs de haut niveau (2 ans de préparation en moyenne pour 10 à 15 ans d’expérience en pâtisserie – maîtrise du stress et de la fatigue impérative). Christophe Henry, élève à l’Ecole Ferrandi, a assisté comme commis l’un des candidats, Arnaud Gautier, pendant l’épreuve : « Arnaud Gautier m’a dit : ne t’inquiète pas, même si je suis stressé, je ne le montrerai pas, j’ai fait un gros travail sur moi »
Les travaux des candidats ne sont pas comparés entre eux (c’est pas un concours !) et sont notés de façon suuuper stricte:
- un jury observe exclusivement les candidats en train de travailler. Ce jury ne voit pas le résultat final, ni ne goûte les gâteaux
- le 2nd jury goûte exclusivement les gâteaux. Vous l’aurez compris : ces jurés-là ne peuvent regarder les candidats travailler ni voir les œuvres finales
- le 3ème jury note exclusivement l’aspect visuel des œuvres réalisées
Ils ravissent nos papilles, font rayonner la France tous les jours, inspirent la nouvelle génération, conseillent les plus belles boîtes agro-alimentaires. Ce sont, for sure, les Meilleurs Ouvriers de France en Pâtisserie.
Bon, j’essaie de ne pas me jeter tout de suite sur le buffet (Stohrer) et ses mini-tartelettes aux fraises des bois, et tente d’approcher les lauréats et leurs pièces pour en savoir plus :
Guillaume Mabilleau
Guillaume Mabilleau, c’est un peu le jeune surdoué de la promo. Il décroche en effet le titre de MOF à 27 ans à peine, se présentant pour la première fois à ce concours.

Yann Brys
Le CV prestigieux de Yann Brys, chef pâtissier de la maison Dalloyau, pourrait faire tourner la tête à plus d’un.


Son gâteau préféré : la tarte au citron de sa maman - c’est elle qui lui a transmis sa passion pour la pâtisserie.
Thierry Bamas


Thierry Bamas a choisi comme thème le personnage historique Antonin Carême, qui a fait de la pâtisserie un art.
Voici un aperçu des autres réalisations (pas facile de jouer des coudes au milieu de la foule et des journalistes).
Malheureusement, je ne peux rendre à César ce qui est à César, car les noms des candidats ne sont pas bien visibles sur les pièces (souvent 1m x 1m x 1m de dimension)
Stephane Leroux, président du jury dédié à l'aspect visuel explique : « Nos principaux critères de notation ont été la maturité artistique, la netteté et la technique »




Les people de la pâtisserie et ce qu’ils pensent du concours



Petit rattrapage sur le diplôme de MOF :
Le concours de MOF n’est en fait pas un concours, c’est plutôt un examen : le nombre de lauréats n’est pas fixé à l’avance. D’ailleurs, le cru 2011 a été relativement maigre (3 diplômés seulement).
Nombre de candidats : 39 participants, dont 11 finalistes
Durée de la finale : 3 journées
Le thème de cette année (aussi flou qu’un sujet de philo) : « la pâtisserie française, patrimoine mondial de l’humanité »
Spirit :
- « Le MOF incarne l’excellence à la française mais aussi les valeurs de générosité … et d’humilité. Car il a un devoir de ne pas décevoir » explique Philippe Urraca, l’organisateur et MOF 94, à Raids Pâtisseries.
- Les candidats se préparent comme des sportifs de haut niveau (2 ans de préparation en moyenne pour 10 à 15 ans d’expérience en pâtisserie – maîtrise du stress et de la fatigue impérative). Christophe Henry, élève à l’Ecole Ferrandi, a assisté comme commis l’un des candidats, Arnaud Gautier, pendant l’épreuve : « Arnaud Gautier m’a dit : ne t’inquiète pas, même si je suis stressé, je ne le montrerai pas, j’ai fait un gros travail sur moi »
Les travaux des candidats ne sont pas comparés entre eux (c’est pas un concours !) et sont notés de façon suuuper stricte:
- un jury observe exclusivement les candidats en train de travailler. Ce jury ne voit pas le résultat final, ni ne goûte les gâteaux
- le 2nd jury goûte exclusivement les gâteaux. Vous l’aurez compris : ces jurés-là ne peuvent regarder les candidats travailler ni voir les œuvres finales
- le 3ème jury note exclusivement l’aspect visuel des œuvres réalisées
lundi 16 mai 2011
En ligne ce mardi : le concours des MOF 2011 en pâtisserie
En ligne demain mardi, la finale du concours des MOF 2011 en pâtisserie.
mardi 10 mai 2011
Oh mon Cake ! : " yes, please ! "
Cela faisait longtemps que je voulais tester Oh mon Cake, cette petite boutique dédiée aux cakes et gâteaux améwwiqueune qui a remplacé le Scoop.
Des gâteaux au beurre, des parts copieuses, des parfums qui changent tout le temps, des prix démocratiques... Ce concept m'a l'air pas mal du tout.
Aujourd'hui, j'aurais pu prendre un cake lavande/chocolat blanc, du carrot cake, un cake citron pistache, un cake coco ou encore le classique pépites de chocolat, ... Mais j'ai choisi de tester :
Le cake à la rhubarbe
Un cake qui se débrouille bien, sec comme il faut (parfait pour accompagner le thé) et délicatement parfumé à la vanille.
Cela étant, le goût est un peu farineux et il y a trop peu de rhubarbe à mon goût (cf les maigres filaments sur la photo). Le dessus n'était pas croquant (pas frais? pas assez cuit ?)
Le Cake "polenta citron"
Le cake en question venait tout juste d'être préparé: le croquant de la croûte était donc intact et l'ensemble était très friable : un gâteau qui s'effondre, il n'y a rien de meilleur :)
De plus, le duo citron - farine de maïs fonctionne bien sur le plan du goût.
En revanche, ce gâteau m'a donné l'impression de manger des grains crus de semoule de maïs. En effet, la texture était grumeleuse, avec un effet dérangeant de "grains de sable sous la dent".
Le Banana bread au cream cheese
Assez réussi, avec une texture très moelleuse, presque humide vu la quantité de banane.
La crème au cream cheese relève bien l'ensemble, mais c'est très lourd et sucré, il faut dire!
Très bon accueil, souriant. Rien d'extraordinaire dans la déco, mais la petite salle en haut est bien tranquille et lumineuse.
3,50€ la part de cake
Oh mon Cake !
154 rue Saint Honoré
75001 Paris
Des gâteaux au beurre, des parts copieuses, des parfums qui changent tout le temps, des prix démocratiques... Ce concept m'a l'air pas mal du tout.
Aujourd'hui, j'aurais pu prendre un cake lavande/chocolat blanc, du carrot cake, un cake citron pistache, un cake coco ou encore le classique pépites de chocolat, ... Mais j'ai choisi de tester :
Le cake à la rhubarbe

Cela étant, le goût est un peu farineux et il y a trop peu de rhubarbe à mon goût (cf les maigres filaments sur la photo). Le dessus n'était pas croquant (pas frais? pas assez cuit ?)
Le Cake "polenta citron"

De plus, le duo citron - farine de maïs fonctionne bien sur le plan du goût.
En revanche, ce gâteau m'a donné l'impression de manger des grains crus de semoule de maïs. En effet, la texture était grumeleuse, avec un effet dérangeant de "grains de sable sous la dent".
Le Banana bread au cream cheese

La crème au cream cheese relève bien l'ensemble, mais c'est très lourd et sucré, il faut dire!
Très bon accueil, souriant. Rien d'extraordinaire dans la déco, mais la petite salle en haut est bien tranquille et lumineuse.
3,50€ la part de cake
Oh mon Cake !
154 rue Saint Honoré
75001 Paris
mercredi 4 mai 2011
La meilleure gaufre flamande de Paris : mini-raid
Autant l'annoncer tout de suite, il va y avoir des hurlements d'indignation à la lecture de ce comparatif de gaufres flamandes. J'aurais moi même hurlé à ma propre lecture.
Et pour cause: la gaufre de Meert m'a traumatisée.
And the winner (out of 3) is ... PH.
Les premiers de classe systématiques, c'est énervant quand même...
Et pour cause: la gaufre de Meert m'a traumatisée.

Les premiers de classe systématiques, c'est énervant quand même...
mardi 3 mai 2011
Teathétcha: de bons thés et des petits gâteaux rigolos
On a assez peu parlé de Teathétcha. Pourtant, le chef pâtissier qui a monté ce petit salon de thé, Patrick Loustalot-Barbé, ne démérite pas : il est passé entre autres par Le Divellec et le Chabichou (** à Courchevel).
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